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Edouard Stalin est un concentré d’énergie, de détermination. Il est joyeux, courageux et a choisi de démontrer pour convaincre. Il a créé à partir de zéro sa micro ferme maraichère, conduite en agroécologie et permaculture. Avec son équipe de cultivateurs, de “néo-paysans”, peut importe le nom, ils sont surtout bien ancrés dans leur époque et dans le respect de la terre et de l’autre. Edouard a une totale et claire connaissance et perception du danger qui accompagne certaines formes d’agriculture et comptent bien gagner en montrant qu’il est possible de faire différemment. A travers cette ferme, il est solidaire et responsable. Les fruits et légumes récoltés sont exclusivement distribués en circuit court. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus il a créé l’association « Les amis de la Ferme de la Mare des Rufaux » qui propose animations et renseignements sur les thématiques de l’agroécologie et de la permaculture.

Nous avons visité la ferme en octobre, juste avant le repos hivernal. Elle montre une profusion de fruits et légumes aussi variés qu’appétissants. Nous n’avions jamais vu d’aussi belles tomates au nord de la Loire et gouté de framboises aussi délicates ! Les espaces sont cultivés intelligemment et sont utilement gérés, impliquant l’intervention des auxiliaires de culture (abeilles, araignées, et autres habitants des lieux, oiseaux etc..) et plantes adventices (certains disent mauvaises herbes). La terre de la Ferme de la mare de Rufaux est devenue riche avec le temps et l’application des principes permacoles. Il est spectaculaire d’observer la profusion issue de cette terre par rapport au no man’s land de certains champs voisins. Ce sont plus de 100 espèces différentes de légumes, fruits et aromatiques qui sont produits ici ! Après 4 ans de travail, Edouard et son équipe livrent une cinquantaine de familles en AMAP, une école élémentaire, 3 restaurants gastronomiques. Ils vendent aux beaux jours à la ferme le samedi après-midi où nous avons pu voir un défilé incessant de clients ravis.
A travers ce reportage nous espérons vous faire aimer cette ferme qui respire la vie et qui est, à elle seule, un manifeste pour une consommation plus réfléchie, bio et locale.
*avec l’aide ensuite de quelques amis et membres de leurs familles, puis maintenant de stagiaires.

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Linda Bédouet ne travaille plus à la ferme.

Mis à jour janvier 2019 / Textes et photos Lisa Klein Michel

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