Épicerie Fine à Paris – Produits et objets rares des premières nations

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Alexandre Wolf Grauer a durant huit années exercé les fonctions de Délégué culturel des Six Nations Iroquoises auprès des instances européennes, œuvrant pour la promotion de leur culture et de leur art. Aux cotés de son ami d’enfance, Richard Lebon, il a ouvert Native Delicatessen, la première épicerie fine d’art natif contemporain des premières nations et d’art précolombien. Les produits alimentaires sont biologiques ; Ils proviennent pour la plupart des territoires amérindiens, aborigènes et lapons. De l’Arctique, des Amériques et d’Australie-Tasmanie. Leur petite boutique propose des trésors que vous ne trouverez pas ailleurs : des couteaux somptueux, un coffret de saumon fumé à froid* (photo de couverture) en bois de cèdre orné d’un dessin de l’artiste Don Yeomans**. L’épicerie travaille entre autres avec Sustainable Food Farm, une entreprise détenue en majorité par les Aborigènes, située à Byron Bay (Australie) . Les produits qui en sont issus sont organiques, sans gluten, et exempts de toute pollution. Vous trouverez aussi sur place, du cèdre sauvage du Témiscamingue en gelée et en sirop, des confitures de l’Arctique, des cafés, des tisanes, du sucre, du pur jus de myrtilles sauvages cueillies en Nouvelle Ecosse, du quinoa, du riz et bien d’autres produits exceptionnels.

Native Delicatessen fait partie de notre sélection Les meilleures épiceries fines à Paris

*Dans un premier temps, le saumon est légèrement salé, puis repose pendant plusieurs heures dans un bain de fumée de Hardwood ou Bois franc (érable, bouleau ou tilleul). Durant cette période, le saumon absorbe la saveur délicate de la fumée. C’est ce qu’on appelle le fumage à froid parce que le saumon n’est pas cuit pendant ce processus. Il est ensuite chauffé dans une poche de feuille d’or afin de détruire les bactéries qui pourraient être présentes. Ce traitement particulier et innovant permet au saumon de se conserver à température ambiante, et sous n’importe quel climat, jusqu’à ce qu’il soit ouvert. Il n’a pas besoin d’être réfrigéré, sauf après ouverture.
**Don Yeomans a créé au début des années 90, le dessin qui orne les coffrets. Il représente un saumon mâle et un saumon femelle, d’inspiration traditionnelle, tenant leur progéniture entre leurs queues. Son travail est exposé au Musée d’Anthropologie de l’Université de British Columbia, au Musée de la Royal British Columbia, au Musée canadien des Civilisations, à l’aéroport international de Vancouver, au Musée d’Art de Seattle, et dans de nombreuses collections privées du monde entier.

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J’ai simplement rebaptisée cette poupée “Roi du maïs” ; Pour les curieux et puristes, voici l’explication fournie par Richard Lebon : La poupée visible dans notre boutique est une Kachina du maïs en forme d’épi. Elle a été sculptée dans les années 1980 dans du bois de cottonwood (une espèce de peuplier). Dans la tradition des indiens Hopi, les Kachinas sont les esprits protecteurs de la tribu, les accompagnants dans tous les domaines de la vie. Chaque année, les Kachinas émergent autour de janvier et s’incarnent dans des danseurs masqués et costumés à l’occasion de cérémonies cultuelles qui apportent pluie et bénédictions. À l’issue de celles-ci, des poupées sculptées et décorées à l’effigie des esprits Kachinas, sont traditionnellement offertes aux enfants, pour qu’ils se familiarisent avec le panthéon complexe de ces divinités. La kachina du Maïs, est sûrement l’une des Kachinas les plus représentées dans les danses et les chants, certainement parce que le maïs est l’aliment le plus important et le plus sacré chez les Hopis. Elle symbolise le maïs à maturation et sa danse constitue une prière pour l’arrivée de la pluie, et pour la fructification et la croissance du maïs.

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Mis à jour juin 2020 / Textes et photos Lisa Klein Michel

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